Répression policière à Montréal, 1er mai 2014

Voici quelques photos représentant la répression policière lors de la manifestation anticapitaliste du 1er mai 2014 à Montréal. Près de 140 personnes ont été arrêtées et détenues pour avoir voulu manifester dans les rues de Montréal sans avoir fourni d’itinéraire à la police. Cette infraction au règlement P-6 leur a valu des contraventions de 638$ et, dans plusieurs cas, des blessures, menaces et séquelles physiques ainsi que psychologiques.

Mise en contexte

Pour une perspective plus large sur les événements, la lecture des textes suivants est suggérée:
Invitation à manifester le 1er mai lancée par la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC);
1er mai, on fête la matraque, Entretien avec Francis Dupuis-Déri, par Marc-André Cyr;
Chroniques d’un état policier, par Isabelle Baez;
Une place de choix, graphique de GAPPA comparant le nombre d’arrestations dans le monde à l’occasion du 1er mai;
May Day’s beautiful urgency vs. P6 police repression, par Stefan Christoff;
Malgré une répression hors de toutes proportions, la CLAC a réussi à prendre la rue ce 1er mai!, communiqué de la CLAC;
It fuckin worked! A reportback from MayDay 2014 in Montréal, par The Stimulator;
Fredonner un air de boeuf, témoignages d’arrestations rapportés et commentés par Marc-André Cyr.

Vidéos

Parmi les nombreuses vidéos des événements qui ont été réalisées, je suggère le visionnement de celles-ci:
Manif 1er mai: entrevue CLAC, par les Alter Citoyens;
Manif 1er mai: Réflexions sur une convergence de lutte, par les Alter Citoyens;
Manifestation 1er mai 2014 à Montréal, par Biron Desbois;
– Manifestation May Day Anticapitaliste du 1er Mai 2014, Première partie et deuxième partie, par DocumentEverything;
1er mai avec le SPVM, par CUTV;
Le SPVM refuse l’accès à 99%Média au carré média, par 99%Média.

Des motards du Service de Police de la Ville de Montréal quelques instants avant le début de la marche.
Des policiers du Groupe Tactique d’Intervention (GTI) du SPVM se préparant à refermer une souricière sur la marche, avant son départ.
Rue bloquée par le GTI, dès l’annonce de l’illégalité de la manifestation à 18h pile.
Première arrestation de masse du 1er mai 2014 à Montréal, en vertu du règlement P6 de la ville, selon lequel tout attroupement public doit fournir un itinéraire à la police avant de se déplacer.
Des policiers du SPVM équipés d’armes intermédiaires d’impact à projectile de calibre 40mm surveillent les opérations.
La Sûreté du Québec prend le relais du SPVM pour encercler un groupe de manifestantEs anticapitalistes arrêtéEs sur la rue Ontario.
La Sûreté du Québec prend le relais du SPVM pour encercler un groupe de manifestantEs anticapitalistes arrêtéEs sur la rue Ontario.
«Oui, maître.» La SQ se plie à l'autorité du SPVM pour appliquer le règlement P6 de la ville de Montréal.
«Oui, maître.» La SQ se plie à l’autorité du SPVM pour appliquer le règlement P6 de la ville de Montréal.
Deuxième arrestation de masse du 1er mai 2014, sur la rue Sainte-Catherine.
Cette seconde arrestation de masse, aussi en vertu du règlement P6, a empêché un deuxième attroupement de prendre la rue.
«Notre sécurité, votre sécurité.» Un homme circulant librement dans le périmètre de la seconde arrestation de masse, possiblement un officier en civil.
Le dernier agent du SPVM devant lequel devaient passer les personnes détenues avant d’être libérées, une contravention de 638$ en mains.
Montréal sous contrôle policier.
«Planification opérationnelle.» Des policiers du SPVM se félicitent de leur répression réussie aux abords de la seconde arrestation de masse.
Bureaucratisation mobile de la répression policière.
Troisième arrestation de masse de la soirée du 1er mai, sur la rue Saint-Antoine derrière le Palais des Congrès. Un contingent anticapitaliste s’était formé au sein d’une manifestation syndicale. Après avoir arpenté un certain temps les rues du centre-ville, ce groupe a été pris en souricière à son tour.
Des officiers de la SQ et du SPVM bavardent avec des civils près du véhicule de commandement mobile, en retrait de la troisième arrestation de masse sur Saint-Antoine.
Ces personnes détenues dans une entrée de garage du Palais des congrès seront libérées progressivement après avoir reçu des contraventions de 638$.
Nombreux véhicules d’intervention du SPVM près du Palais des Congrès. La quantité de policiers mobilisés le 1er mai était largement supérieure au nombre de manifestants et manifestantes.
Un autocollant est la seule trace laissée sur le Palais des congrès après le départ des policiers.
«Prison temporaire». L’entrée de garage du Palais des Congrès où les personnes arrêtées ont été détenues, après leur libération.

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