D’un jour à l’autre

Vendredi soir, au retour du Machu Picchu, j’ai fêté et dansé avec mes amis québécois et nos guides péruviens au très sympathique et exotique bar Mama Africa de Cusco.

Samedi, j’ai mangé un demi cuy rôti au four (un gros cochon d’inde avec les griffes, la tête et les dents, que le serveur nous offre de photographier avant de commencer à manger) dans un resto-terrasse de Cusco.

Dimanche matin, j’ai laissé aller mes pas et mes pensées dans les ruines de Chinchero, où j’ai rencontré une vieille dame et un lama, avant de revenir à Cusco en collectivo, un petit garçon endormi sur l’épaule et huit autres péruviens entassés dans la vieille bagnole.

Dimanche midi, j’ai mangé un bon repas au café-biblio Ukuku en écoutant du jazz afro-péruvien, tout en feuilletant « La ville et les chiens » de Mario Vargas Llosa.

Dimanche soir, j’ai exploré des livres divers sur le Pérou et la Bolivie, afaissé dans un fauteuil du café Le Nomade, en buvant tranquillement un thé à la menthe dans des effluves de shisha et au rythme engourdissant d’un rap/techno français.

Lundi matin, j’ai déjeûné au même Nomade, en compagnie d’Olivier, journaliste en sabbatique de France Inter.

Lundi soir, je me suis endormi dans un autobus entre quelque part entre Cusco et Ica, aux côtés d’un portuguais restaurateur d’oeuvres d’art.

Ce matin, je suis débarqué à Huacachina, petit oasis à quelques kilomètres de Ica, au milieu d’un véritable désert, brûlant le jour et très froid la nuit. Dans ma journée, j’ai fait du buggy à toute vitesse dans le désert avec des israéliens (l’un deux était roux et s’appelait Ronin), des québécois et un chauffeur italien et du sandboard dans les dunes avec un péruvien appelé Igor.

Pour finir, je me replonge dans « Les veines ouvertes de l’Amérique latine » de l’argentin Eduardo Galeano, confortablement calé dans un hamac, mon petit coeur québécois réchauffé par un vin local au goût de porto…

Premières positions au top 10 des chansons les plus inattendues entendues au Pérou:
1. Remix techno de « Dur dur d’être un bébé », dans un taxi de Cusco
2. Version espagnole de « Le téléphone pleure », de Claude François (ou François Claude ?), dans un café internet de Cusco


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