Cuba, une première partie

Je serai bref. Ce ne sera ni par volonté ni par nécessité. Cette brièveté ne se constatera pas dans le nombre de mots utilisés ou dans la longueur des phrases rédigées, mais à bien à la mesure de toutes les informations et les émotions qu’il y aurait à transmettre. Une brièveté bien loin de ce que je voudrais exprimer, de tout ce que le monde a encore a connaitre et à comprendre de Cuba.

J’ai subi un lavage de cerveau à Cuba. Subi avec grand plaisir un lavage qui m’a fait un bien immense. Un nettoyage comme celui-là, ça décrasse les neurones et ça désembrume l’esprit. Bien que très fatigué physiquement, je ne crois pas m’être déjà senti aussi éveillé. Ça fait du bien. Parce qu’on peut dire ce qu’on veut, se croire allumé et conscientisé, mais une bonne douche froide, ça réveille. Dans le contexte, c’était plutôt une chaude averse tropicale, socialiste et solidaire.

J’avais besoin d’un nettoyage de cerveau, il faut croire, parce qu’à force de vivre dans un pays tellement plusse beau que les autres, on s’engourdit. Les feuilles d’érable et les fleurs de lys commanditées par millions, les campagnes promotionnelles gouvernementales, la désinformation médiatique, les intérêts économiques tous puissants, les panneaux publicitaires qui sont replantés plus vite que les arbres des forêts boréales… Oui, prendre un bon bain de chaleur humaine, de valeurs humanistes, d’idées, de solidarité et de résistance anti-impérialisme, ça rafraîchit !

Malgré tout ce que ce que certains intérêts politiques et économiques s’acharnent à nous faire croire, Cuba est un pays démocratique. Une nation socialiste avec des moyens de pays pauvre, sans aucun doute, mais avec des résultats qui n’ont rien à envier à ceux des pays riches. Une situation qui nous semble tellement paradoxale, à nous qui avons tant de difficulté à concilier le social et l’économique. Cuba est un pays dont la population est instruite, en santé, cultivée, politisée, conscientisée. Il y a 47 ans, en 1959, les cubains se sont révoltés contre le régime dictatorial de Batista. Auparavant, Cuba, république bananière, était le bordel des États-Unis, une belle cour-arrière à pour se divertir et se remplir les poches de ressources. Depuis la révolution, ce pays unique résiste comme aucun autre à une guerre économique sans égales.

Tous les Cubains, les représentants de l’État inclus, le reconnaissent aisément. Cuba n’est pas parfait. Mais la révolution n’est pas terminée. Le peuple la poursuit toujours, au quotidien, par des sacrifices et des combats admirables. Aujourd’hui, les Cubains ne se battent plus avec des fusils, mais avec leurs idées…

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Enfants jouant à la balle

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Commentaires

2 réponses à “Cuba, une première partie”

  1. Anne-Marie Michaud

    Salut Moïse!
    Super site, super photos et super textes!
    Tu mets des mots et des images sur des émotions et des visages et ça les rends plus vrais que nature…
    Bonne continuation!

  2. Michael Walsh

    Bravo Moïse !
    Te lire et voir ce que tu penses de Cuba, réconforte d’avantage mes convictions. Comme tu dis, Cuba n’est pas parfait, mais pour ses détracteurs, il devrait l’être, puisque à les entendre, il n’y aurait que les pays capitalistes, qui puissent faire des erreurs et accuser des imperfections.